Perché sous les toits mon logis,
Endroit qui me semblais plus un abri,
Sensation de voir les murs rétrécir,
Et toutes les fenêtres ternir.
Faire renaître la vie,
Là où jadis je l'ai fait s'endormir,
Regarder la lumière jaillir,
Là où elle me semblait finir.
En famille et des copines,
Dans une folle frénésie,
Non pas avec une baguette magique,
Mais de nouvelles idées et envies.
Avec moi, la designer des pensées,
Vers le ciel le nez levé,
Les yeux empli de voie lactée,
Chez nous nous avons tout modulé.
Quelques voileries au-dessus de mon lit,
Pour mes enfants une pièce féérique,
Dans mon salon un accueil pour les amis,
La cuisine une merveille pour les papilles.
Fière devant notre nouveau paradis,
Dans la poubelle avec les débris,
J'ai jeté mon cafard et ma triste mine,
C'est un havre de paix notre nid. Patricia
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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw.