Ourane
Le temps d'étreindre le soleil,
Je n'étais que Gaïa,
Aux cycles éternels.
Je me voulais fille du ciel,
Je volais les ailes d'Icare
Grisée par l'astre intense.
Au mont Horeb
J'ai dévoilé ma face,
Fixé le buisson ardent.
A présent jetée à la mer,
Mes larmes sont la cendre
Sous le feu de tes pas.
Marie-claude
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Jamais je n'irai
Aussi loin que me conduit
Le chemin d'amour
(haïku de Hyacinthe Vulliez-"la joie d'être"-Ed "les Amis de Crespiat")