Enfant tu n'as jamais étée,
Pour comprendre et pardonner,
En silence tu subissais,
Les coups que les grands t'infligés.
Tu n'as jamais su pleurer,
Très tôt tu t'es contrôlée,
Ainsi tes parents t'ont élevés,
Eux-même en avaient hérité.
Très vite, une bulle tu as bâtie,
Pensant ainsi de mettre à l'abri,
Pour séparer ton petit coeur,
De ton corps plein de douleurs
Jeune-fille la vie ne t'as pas épargnée,
Ton regard avait encore changé,
Ton âme avait été violée,
Une autre partie de toi volée.
Enfin l'amour dans ta vie est entrée,
De tout ton être tu le souhaitais,
Tes démons tu pensais oublier,
Et enfin dans des bras t'abandonner.
Mais ton passé t'as rattrappé,
Les visages se sont superposés,
La bête meutrie c'est mise à hurler,
Toutes ses blessures occultées.
Alors sans bruit la porte tu as fermée,
En toi le vide que d'autres ont causé,
L'amour à devoir apprivoisée,
C'est cela l'enfance brisée . Patricia
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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw.