Le ciel était immense,
Lune brillait statique
Là où la veille je la laissai.
Mais le firmament cette nuit
Me fit un grand clin d’oeil
Pour m’inviter en sa lumière,
Et en son regard apparut,
Tournant en fugacité,
La comète revenue
En étincelle inattendue.
Sur la mer je vis alors
Son reflet de feu sur le temps.
Dis-moi ,astre tardif,
Eclatas-tu trop tôt ?
Ou bien le vent te raconta
Mots de mouettes rieuses
Pour retarder ton chemin ?
Ca n’a pas d’importance,
Cette nuit-là fut la tienne
Et le soleil même ne sût rien
De ton exercice de fugues,
Des mains qui se joignent,
Du sang qui s’enflamme
Au contact de ta chaleur.
Tu fus évidence et vérité,
Tu te frayas la route,
Et moi j’étais encore lÃ
Pour enfin t’apercevoir.
GALIA
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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.