Il règne un climat apaisant,
Saison pour l'oubli des tourments,
Se réchauffer au soleil brulant,
Permettant l'éclosion des sentiments.

Scrutant les nombreux vols d'hirondelles,
Nous saurons reconnaître la messagère du ciel,
Entendre le mélodieux bruissement de ses ailes,
Nous indiquant où trouver nos merveilles.

Notre vieil ami le pommier,
Est là pour faire perdurer,
Aimer en fruit saisonnier,
Fleurissant selon nos volontés.

Nous pourrons en composer,
De gourmands paniers d'été,
A pleines dents les déguster,
L'amour leurs donnera l'arome sucré.

Nous laisserons en jachère,
Nos champs d'idées amères,
Prospères aux orties et fouchères,
Le terreau des pensées austères.

Maintenant pour nous il est temps,
De nous prendre la mains tendrement,
Envolons-nous aux vents de nos élans,
Malgré nos vertiges et tremblements . Patricia

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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.

Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;

Georges Bernard Shaw.