La cavalière des tempêtes.



Étourdie par les vents caressant les bruyères
Elle parcourt les serments aux couleurs bayadères
Elle monte à cru souvent comme on enfourche orage
Et sourit fièrement aux seigneurs et aux pages

Elle a vu les pays et les rois l'ont aimée
Amazone imprenable aux confins des forêts
Walkyrie des tendresses elle dansait Sévillane
En mille cours d'amour en y jouant son âme

Lorsque s'éveilleront les grands vents de Norvège
Et que dans les matins s'immoleront arpèges
Lorsque soudain princier prétendant la verra

Il ne sera plus temps ni d'aimer ni de vaincre
Et dans le matin blême en murmure osera
A l'oreille du cheval un seul homme la convaincre.

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Lou, aux nuits rossignol...