?

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Fulgurances.
Plaisirs prononcés sous le soleil huilé
Dont les gouttes filtrées, au gré des puits sauvages
Brûlent nos peaux qui sont tout à fait de la terre ;
Insignifiant langage humain qui est à taire !
Et l’encens s’enroule si léger, si fuyant
Dépouillant de mémoire un horizon secret
Immolant un instant l’impalpable et le vent.
Le désespoir est à son aise quand il pèse
De tout son poids de marbre aux sons durs d’un cantique.
Mais si pareille au feu , mouvement de la mer
La vie prisonnière dans la fleur du désert
Entre ses fils de fer s’enlace de souffrance
Le ciel à distance nous dit la fulgurance.
Il forme mon chemin à travers un silence.
Pierre-Louis SESTIER


magnifique

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l'Amour rayonne quand l'Ame s'élève, citation maryjo

Un texte trés bien écrit, "insignifiant langage humain qui est à taire" j'aime beaucoup.

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Patricia

je crois que nous cherchons tous la fulgurance éternelle .....alors que nous ne sommes qu'une fulgurance de plus


magnifique Pierre Louis comme chacun de tes poèmes d'ailleurs

merci

amitiés

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Merci à vous, mes amis!

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Bonjour Crisroche,

Comme j'aurais voulu que cette fleur du désert ne fut qu'une rose des vents....
Magnifique réquisitoire poétique contre ces mœurs d'un autre âge.
"Fulgur" nous frappe aux entrailles en te lisant.
Et le silence qui me fait, résonne de cette souffrance.

Superbe texte...magnifique corde vibrante....tes mots servent magistralement la cause de ces femmes.
Du moins si je ne me suis pas trompée dans mon interprétation......

Merci pour ce bel écrit.

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Internet ne sera pas dépositaire de notre passé universel, car ce n'est pas un livre.
Il n'est pas non plus notre refuge car il n'est pas un lieu de repos, il n'est pas un pays étranger, ni une maison, ni l'antre de Circé, ni Ithaque.....

un tourbillon de mots, une fulgurance que ton poème, magnifique, j'adore la fin et le ciel qui forme un chemin, j'ai souvent cette intuition aussi de regarder le ciel pour sortir la tête hors de l'eau...Merci pour ce très beau texte.

yann

On est tous Fulgurances. , et poussières d'étoiles,

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Une pensée pour les déserts...
( de la vie..de l'homme..du désert lui-même...)

et cependant si riches dans leur nudité !

amitiés

michel

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MON 2eme RECUEIL...JE TE PORTE L'AUBE..EST DISPONIBLE..
http://www.oasisdesartistes.com/modules/newbbex/viewtopic.php?topic_id=97282&forum=47

Magique écrit!
JP.

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Vivre ses rêves

Merci de ce superbe poème...profond, subtil, un souffle de mots finement choisis...j'ai adoré écouter le silence de ta plume.
Sophie.

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"Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même."A.de Saint-Exupéry.

"Le chemin vers le bonheur : gardez votre coeur libre de haine, votre esprit libre de tout souci. ...

Pour mon coeur..ce poème me parait confus..Mais que de mots superbes..C'est un glas qui touche l'âme ....

Où se trouve l'éclat de la vie,
où se trouve la brillance dans toute sa pureté?

Est-ce les sentiers de silence et l'obscurité du ciel qui font se révéler les lumières...
les éclats des cristaux
les scintillements d'étoiles tombées sur quelques roches?

Est-ce au fond de quelques grottes souterraines
l'éphémère brillance d'une concrétion?

Faut-il fuir le langage des hommes pour fusionner avec celui de l'infini qui nous entoure?


ton poème est réflexion et questionnement!

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MON BLOG:
http://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.fr/

Saisissant !


Vinicius

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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle qu'il avait appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent

Merci à vous tous;
un mot particulier pour tramontane: il est vrai que ce texte n'a pas de vraie structure pour le sens; mais en poésie il est bon que la logique seule des sons et des images l'emporte sur celle du sens. D'autre part, dans notre labyrinthe, le fil conducteur des mots mène parfois à des impasses. J'ai donc privilégié,ici les sonorités, le rythme de l'alexandrin sans rimes pour exprimer une sorte d'errance de la vie avec en définitive un seul vrai chemin. Rien de nouveau, mais je me suis fait plaisir à écrire.

Merci moume à toi aussi, oui les éclats des cristaux m'ont souvent rassuré et guidé.

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Et pourtant, sais tu que les femmes excisées ont pris comme nom pour leur combat contre cette mutilation "Fleur du Désert" ?
L'encens que l'on brule pour couvrir les odeurs....
Les fils de fer comme barrières infranchissables...
Mutilées et cousues pour fermer leur vagin tout cela sans anesthésie...
Oui leur désespoir pèse le poids du marbre....malgré les chants psalmodiés pour accompagner ce rite...
Le ciel à distance de moi, transporte la fulgurance de leur douleur.... l'air résonne de leurs pleurs.

"Insignifiant langage humain qui est à taire !" rien n'est plus vrai !

J'ai donc mal interprété ton texte, écrit presque sans y penser....simplement pour faire résonner les sons...
Dans ma tête ce sont d'autres sons qui ont résonné..

Désolée....de l'avoir rattaché à une réalité.

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Internet ne sera pas dépositaire de notre passé universel, car ce n'est pas un livre.
Il n'est pas non plus notre refuge car il n'est pas un lieu de repos, il n'est pas un pays étranger, ni une maison, ni l'antre de Circé, ni Ithaque.....

Oui, je le sais aussi, mais j'aime écrire des textes qui se lisent sur plusieurs niveaux; tout le monde ne peut accèder facilement à une vérité cachée, et le fil du labyrinthe n'est donné que par amour.

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(après discussion avec le carreleur et le plombier pour régler des réajustements.....là aussi)


Alors, comme aurait dit Bachelard il s'agit "d'un obstacle épistémologique"....

[i.e : j'ai fait preuve d'une exigence prématurée de précisions excessives qui ne correspondaient pas aux moyens de ta mesure...linguistique]


.

sourire à toi

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Internet ne sera pas dépositaire de notre passé universel, car ce n'est pas un livre.
Il n'est pas non plus notre refuge car il n'est pas un lieu de repos, il n'est pas un pays étranger, ni une maison, ni l'antre de Circé, ni Ithaque.....

Non, non tes exigences peuvent se justifier,je suis parti en fait d'une réalité que j'ai estompée, en faisant même disparaître le nom d'un pays, pour ne plus avoir de véritable ancrage et que les lecteurs suivent leur propre fil (cela m'arrive parfois d'explorer cette voie dans l'écriture), ton réseau sémantique tisse l'un des fils du texte, sans l'avoir complètement épuisé.
Fais gaffe aux fuites d'eau avec ton plombier.

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J'insiste...l'intention première, quelle est elle ?
(le déterminisme épistémologique dont je parlais précédemment)...que, telle Soeur Anne, je puisse voir venir à moi, les autres fils...
(hé vi...je suis curieuse de comprendre...et pi y a pas d'effet sans cause. hé ! )

Un écrit doit faire "sens" même si ce sens est polymorphe ou multidirectionnel... la résonance d'un texte ne suffit pas...enfin par que...à moins de rester que dans l'émotion....hé !.

Mon plombier ? hyper compétant...

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Internet ne sera pas dépositaire de notre passé universel, car ce n'est pas un livre.
Il n'est pas non plus notre refuge car il n'est pas un lieu de repos, il n'est pas un pays étranger, ni une maison, ni l'antre de Circé, ni Ithaque.....

Merci Anna et Eve.
Il m'arrive d'écrire en essayant de déconnecter le langage de ses fonctions cognitives et de ne laisser que le souffle des mots donnés comme des chaînes de caractères vides; il s'agit d'une recherche de l'abstraction où tout devient insaisissable, mais le lecteur peut investir cet espace de liberté.

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Eh bien, j'envahis l'espace de tes vers...
Un foisonnement d'images nouvelles à leur rencontre qui rallonge le voyage vers...
J'aime les oppositions, cet indicible qui advient à tes mots comme:
"immolant un instant l'impalpable et le vent"
"mais si pareille au feu, mouvement de la mer" etc...
Les termes s'anihilent, ne reste plus que la fulgurance de l'intuition d'un absolu...
Il y aurait encore beaucoup à dire...
Un régal, te lire.
Amitiés,

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Jamais je n'irai
Aussi loin que me conduit
Le chemin d'amour

(haïku de Hyacinthe Vulliez-"la joie d'être"-Ed "les Amis de Crespiat")

Suite.....et fin.


Je comprends totalement ta démarche.

Ainsi, lorsque l'aspect sensible l'emporte sur l'idée, on est dans l'art symbolique...et le symbolique est toujours équivoque puisque sa forme peut produire plusieurs significations...mais... l'équilibre entre l'aspect sensible et l'aspect intellectuel caractérise très souvent l'art classique....
Et ton texte était à mon sens atrophié de ta part à toi (ni classique ni romantique mais plutôt je dirais "spirituel") ...
Son idée trop riche ne pouvait plus être prise par la matière....
ca m'a totalement questionnée... sourire

mais pour moi, il était évident, qu'il y avait un sens premier qui s'était effacé...je voulais réellement connaitre ton point de départ...le préalable à ce texte.

Atteindre une pureté insurpassable à l'intérieur de la poésie... quand elle n'est plus que musique.

Merci pour cet échange et celui sur mp.......

Très bonne continuation à toi.

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Internet ne sera pas dépositaire de notre passé universel, car ce n'est pas un livre.
Il n'est pas non plus notre refuge car il n'est pas un lieu de repos, il n'est pas un pays étranger, ni une maison, ni l'antre de Circé, ni Ithaque.....

Mais si pareille au feu , mouvement de la mer
La vie prisonnière dans la fleur du désert
Entre ses fils de fer s’enlace de souffrance
Le ciel à distance nous dit la fulgurance.
Il forme mon chemin à travers un silence.

Tout est harmonie dans ton texte je ne peux te dire que
J'ai mis un texte dans les lettres d'amour il a atterri dans les contes dommage j'aurais aimé un bel hommage à ce filsvénéré

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Marie-Claude, un émerveillement pour chacun de tes commentaires.

Anna, ça y est, on s'est compris, je te colle ma dernière réponse que je mettrai en ligne demain:
Molière et son double (20)
Il est dans le contrat, une affaire d’état
Et vierge vous serez un mets plus délicat.
Pour faire un bon mariage il faut montrer l’honneur
De votre déplaisir n’ayez point la douleur !
Quel intérêt de femme en cette imperfection !
Votre mari pourrait en perdre la raison !
Sans craindre désormais un quelconque danger
Il pourra vous aimer dans l’excès de son gré.
De votre jouissance il détiendra la clé
On va vous l’enlever, et l’on nous blâme à tort,
Ce qui pour la vertu n’est pas un réconfort !
La tentation serait la vraie mutilation
Puisque de cet usage on suit la tradition
Dont on ne veut encore aujourd’hui t’affranchir
Votre criaillerie ne pourra me fléchir
Souffrez donc en silence une sacrée violence
De Monsieur Molière vous n’aurez la licence
Et s’il vient à écrire un quelconque propos
Nous prendrons les couteaux pour exciser ses mots.

Merci Fadette j'apprécie ton commentaire.

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