Mon esprit engourdi, par un demi-sommeil
Ce matin j’entendis, sortant de mon réveil
La triste nouvelle, tomber dans mon oreille
l’info irréelle, cette fois me réveille.
Fixement sans cesse, lancinante obsession
Les questions se pressent, avec obstination.
Où quand pourquoi comment, que t’est-il arrivé ?
Incontestablement, mon cœur a dérivé
Mon rêve s’est brisé, coulé dans les abysses
Poussée par l’alizé, il faut que j’amerrisse.
Au jour des aux revoirs, j’aurai comme soutien
Pierre l’ami du soir, c’est à jamais le tien.
En nous tenant la main, nous te dirons adieu
Nous te dirons merci, envole toi aux cieux.
Tes deux enfants aussi, nous les embrasserons.
Ensemble vers demain, tous nous regarderons.
Ainsi pleurait mon cœur, je ne pouvais y croire.
Pour calmer ma douleur, et clore mon histoire
Je rodais dans ta rue, et te vis mon amour
Mon cerveau embrumé, m’avait joué un tour
Je te pensais perdu, mais revint le soleil
Avec toi mon aimé, bel astre sans pareil.
28 février 2006
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La Musique est une révélation supérieure à toute sagesse ou philosophie (Ludwig Van Beethoven)