"Colchiques dans les prés fleurissent, fleurissent"
Je me souviens Grand-Mère de la douce comptine:
Ta main posée sur la mienne tu me la chantais
Dans les prés fleuris la fin de l'été souriait.

"La feuille d'automne emportée par le vent"
Sur le tableau noir de l'école elles tourbillonnaient
Mordorées monotones en leur ronde elles m'ont emportée
Ces feuilles qui me disaient que le soleil changeait.

"Châtaignes dans les bois se fendent sous les pas"
Les rêves un à un au temps se sont brisés
Et les espoirs déçus je les ai vu se rendre
A un hiver si long qu'il fut plusieurs hivers.

"Nuages dans le ciel s'étirent, s'étirent"
Je les observe au loin diluer le chagrin
Emporter les années ou leur donner des ailes
Indiquer le chemin où ton amour se tient.

"Et ce chant dans mon coeur murmure, murmure"
Il naît de ta tendresse qui appelle au bonheur
De ta douce caresse qui effleure mon coeur.
C'est le chant de nos mains qui se rejoignent enfin.

Marie-Claude
petit poème inspiré par la comptine de saison "Colchiques dans les prés"

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Jamais je n'irai
Aussi loin que me conduit
Le chemin d'amour

(haïku de Hyacinthe Vulliez-"la joie d'être"-Ed "les Amis de Crespiat")