Par un ciel apeuré ne sachant pas comment
Lutter, s'en viennent, lourds et noirs, de malveillants
Nuages prenant tous ses endroits si charmants
De leur force tranquille, ô puissants assaillants!
Tels la mélancolie gagnant tous les replis
Troublés d'une âme seule et fuie par sa moitié,
Ils prennent possession de l'atmosphère emplie
Avant leur arrivée par un soleil entier;
Se déchaînent alors la foudre et les éclairs
Sur l'être comme dans les terres et les airs
Pendant un long moment. Pleurer à rien ne sert
Car après le tourment vient la résurrection
Et, ainsi que le coeur voit la fin du désert,
Les cieux retrouvent-ils leurs illuminations.
Jean-Paul.
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Vivre ses rêves