L'inconnu, c'est la porte, ne cédant pas,
Le baiser jamais donné.
L'inconnu, c'est la main jamais tendue,
La parole muette dans son cocon.
L'inconnu, l'inconnu, c'est la tendresse
Qu'on n'a pas reçu et qu'on ne recevra pas,
L'amitié avortée, cendre pour toujours.
Le cadeau jamais offert, qu'un autre lui sera dû,
Le calin indument adressé à un étranger.
L'inconnu, c'est le départ d'un voyage absolu....
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Je crois qu'il n'y ait eu guère d'auteurs qui aient été contents de leur siècle. Vauvenargues.