Pauvre, riche, roi et sans toit
Il ne faut s’en prendre qu’à soi
Quand on a fait le mauvais choix
On peut se faire une raison
Moudre du noir sans conviction
Mordre sa queue comme le merlan
S’inventer des prétextes à la pelle
Qui ne valent pas la chandelle
D’un triste soir séparé d’Elle
Qu’ils soient fallacieux ou beaux
Portés en triomphe par cent chevaux
Ils ne peuvent pas atténuer nos maux
Avant qu’on ne retrouve la raison
Que d’eau aura coulée sous les ponts
De mille sources Ă©closes de passion
Avec le temps on s’aperçoit
Qu’on a laissé une partie de soi
Dans ce gîte déserté par Toi
Charef