J'aurai aimé être une jardinière
Pour fleurir de roses tes parterres
Mais je ne suis que l'esquisse d'une poétesse
Avec mon amour comme unique promesse
J'aurai aimé être magicienne
Pour te mener vers des contrées oasiennes
Mais je ne suis qu'une terrienne
Avec mes rires pour peindre mes peines
J'aurai aimé être une déesse
Pour te vêtir de caresses
Mais je ne suis qu'une mortelle
Avec ma tendresse pour t'orner de dentelle
J'aurai aimé être une romancière
Pour te faire découvrir mon univers
Mais je ne suis qu'une scribouillarde
Avec mes mots pour toute parade
J'aurai aimé être ton souffle d'air
Pour que tu me respires de tout ton être
Mais je ne suis qu'une femme qui rêve
Avec de beaux sentiments en bannière
Mais nul doute dans tes yeux je reste belle
Une invitation à t'aimer qui m'emmerveille
Vrais délices sucrés aux douceurs de miel
Que tu soupoudres d'écorces de cannelle. Patricia
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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw. 
