Je les avais enfouis dans mon esprit
Ne plus être sous leur emprise
Mais tout doucement je glisse
Vers ses souvenirs qui ressurgissent
Et je cherche à me pardonner
De n'avoir pas su trouver
Les gestes qui auraient pu vous sauver
De ce passé je reste emprisonnée
Je ne puis remonter les aiguilles du temps
Pour revivre ces derniers instants
Et faute de discernement mourir ensemble
Car vos absences restent mon tourment
Au vent je livre mes douleurs
Au silence tous mes pleurs
A mon âme le souvenir du malheur
A l'amour des fellures dans mon bonheur
Blessure qui régulièrement s'attise
Lorsque vient la date de ce supplice
Doucement mes pensées se grisent
Et mon coeur en mille se brise
Alors vaincue par mon chagrin
Parfois je souhaite ma fin
Retrouver en moi le calme serein
En finir avec cet affreux destin
N'étant pas de celle qui lache
A la rage de vivre je m'attache
J'ai juré de vous faire honneur
Jusqu'a ma dernière heure
Lacher mes mots c'est vouloir vivre
Lorsque les sanglots me rends ivre
Car c'est ici et non sur l'autre rive
Qu'il me faudra écrire les pages de ce livre. Patricia
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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw.