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Mon panier
Bonjour à vous ma belle muse, Je vous vois bien me susurrer, Des mots si doux que ça m’amuse, Car ils sont là pour rassurer.
Mais ce matin, j’ai rien à dire, C’est silence pour mon crayon Et puis surtout, ce qui est pire, Même soleil est sans rayons.
Je me souviens d’un de mes rêves, Où je trouvais de jolis mots, Qui vous parlaient sans faire trêve ; Vous m’écoutiez chère Momo,
Car la voici, et oui c’est elle, Qui me revient ce bel esprit, Oui, je la vois dans ses dentelles, Que j’aimais tant malgré leur prix.
Pauvre Momo, tu étais belle, Mais aujourd’hui, c’est du passé, Tu n’as plus rien, mademoiselle, Dans ton regard, triste et lassé.
Te souviens-tu des étincelles, Que l’on voyait dans tes grands yeux Et dans ta voix de violoncelle, Aux beaux échos si merveilleux.
Que reste-t-il de ces images, Du souvenir des jours heureux ; Eh oui le temps est un vieux mage, Qui n’a plus rien de généreux.
Merci à vous ma belle muse, Car vous m’avez accompagné, De vos mots doux, et ça m’amuse, Je les ai mis dans mon panier.
Capricorne, le 09/11/2009
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