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Nos problèmes
Lorsqu’au matin, on se réveille, Après avoir tant voyagé, Toute la nuit, depuis la veille ; Par tout le rêve assiégé,
Notre pensée prend consistance, En s’ébrouant vers l’horizon, On reconnait notre existence, Et nous revient notre raison.
Puis c’est l’assaut de nos problèmes, On les avait trop oubliés, Mais ils sont là car ils nous aiment, En nous tendant leur tablier.
La journée sera bien belle, Si par hasard, vous arrivez, A leur rester un peu rebelle, Et enfin à les esquiver.
Mais ils sont là à votre traîne, On ne peut pas tous les tuer Et avec nous on les entraîne ; On fini par s’habituer.
La nuit ils occupent nos rêves, Le jour, ils sont nos cauchemars, Et nous rêvons d’avoir des trêves, De ces bien tristes jaquemarts.
Mais comme tous les automates, Aux entrailles de roues dentées, Insensibles, mauvais stigmates, Ils ignorent Moralité.
Capricorne, le 17/11/2009
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