Aux courbes de son corps...
Aux courbes de son corps...
En docile amazone enfourchant sa monture
Elle était là muette et nue de toute armure;
Je caressai sa peau empreinte de douceur:
Charmé par sa beauté il me fallait son coeur!
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En vierge cavalière elle m'offrit son corps
Qu'en naïf étalon j'espérais plus que l'or,
Lors je fus submergé par l'éclat radieux
Qui parvint à mon coeur et non plus à mes yeux.
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J'étais son prisonnier elle était ma guerrière
Et les armes aux pieds je m'étais laissé faire...
Délicieux moment dont j'avais tant rêvé
Lorsque nos corps brûlants enfin se sont touchés.
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S'ensuivirent tendresse, caresse et chuchotis
De deux êtres lovés au milieu de la nuit.
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Elle m'avait conquis, je m'étais résigné;
Elle m'avait souri et je l'avais aimée.
Alain
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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là !
