Les vagues mystérieuses, soleil, lumière et roses,
En leur habit d’écume tissé au clair de lune.
Les ondes vont et viennent en balancé de hanches,
Les vagues capricieuses dansent lascives et pures.
Je cherche rêve errant perdu parmi la houle,
Je cherche la chaleur en longs hivers de brume,
Je cherche coquillages, douceur de nacre et perle,
Et le vent souffle amours qui en l’instant se perdent.
Je murmure en sourdine une chanson ancienne,
Mais la furie du vent l’emporte puis l’efface,
La folie de la mer l’engloutit en abysses.
Mon Dieu que je suis seule ! Je vogue à la dérive.
Ce soir sur cette plage sans nord et sans boussole,
Des traces sur le sable, des traces pèlerines,
Poursuivent silencieuses un marin de passage
Qui dort en quelque port et n’entend la Sirène.
GALIA
P.S. Je ne suis pas "la Sirène"...
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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.