A l'enfant qui renaît...
A l'enfant qui renaît...
Sur ton chemin tracé d'enfant qui s'émerveille,
Tu avançais sereine aux rayons du soleil;
L'éclat de pureté émanait de ton âme...
Pauvre enfant qu'un nuage plongea dans le drame.
Noircissant ton chemin, son ombre était pesante
Jusqu'Ã ce couperet, un cauchemar qui hante:
Le désert étouffait les cris de ton silence
Quand, déshabillé, l'homme intima ta souffrance!
La pluie s'est abattue en tes larmes glaciales
Inondant tes chemins envahis de rocaille;
Le soleil s'est éteint, paysages lunaires
Et la nuit est tombée en orages amers.
Le temps s'est écoulé, un rayon approché
Façonnant cette brêche ainsi restée fermée
De l'amour que la mort avait cru enterrer.
Comme un vent doux, léger, qui vient vous emporter...
Ce vent a balayé les pluies de tes orages
Et semé sur ton coeur le grain d'une autre page...
Le soleil a brillé comme faisait naguère
Et des fleurs ont poussé sur tes chemins de pierre...
Alain
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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là !