Ma tristesse a convoqué tous les soucis
Des jours lointains noircis
Déclare un infini étouffé
De tant d'audace étonnée
Je vois apparaître sur le chemin
Nulle part pour un destin
Une claire de lune
Au vaste dune
J’estime être changée
Oublier les souvenirs sans se déranger
Voir devant et de ne jamais pencher
Je répondrai aux voix qui essayent de me soulager
L’arrêt de s’affliger c’est un remède
Mes chagrins et mes souffrances je cède
Longtemps j’ai soupiré
Il faut cesser de pleurer
Rien ne vaut
Pour verser des larmes en trop
Alors je me demande
Pourquoi je me tourmente
Les mots me trahis
Tant me vouloir et puis
Les ténèbres et les défunts des cris
L’oubli c’est un acquis
Je vis donc je suis
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