Qu'ai-je gagné à te suivre, ô chair ennemie
Des vestiges de gloire au bord d'une tombe
Qu'une rose fragile ou une timide aube
Réveille ces angoisses que mon âme a omit ?

Vois de tes yeux avides, ce voile gris
sur ma jeunesse naïve si tôt ridée
Et ce puits d'espoir que tes élans ont vidé
Puis rumine un instant tes promesses d'euphorie !

Quel génie t'a doté du pouvoir impossible
De battre sagesse et raison à chaque fois
Que la quête du désir devienne ta seule loi
Et la beauté éphémère, ton ultime cible ?

Née, épanouie en mon sein, alors pourquoi
J'obéis, en esclave de tes inconsciences
En piétinant mes remords ? sinon, la réponse
Qu'aux autres tu appartiens et nullement à moi

à AMIDOU qui nous émerveille souvent avec ses traductions des grands chanteurs arabes. Ce poème est inspiré, particulièrement, d'une célèbre chanson égyptienne (?).