Le voici, peut-être, dans les mots de Jaccottet, "le chasseur qui brandit l'arc-en-ciel":
"...Souvent, l'homme imperceptible et pourtant rempli de sang et de violence, est anéanti par l'immense. Quelquefois, il s'en éblouit et boit à l'univers comme à une mamelle dont le lait lumineux est le monde"
(préface aux poèmes d'Ungaretti)
comme il m'est trop éprouvant de me trouver face à l'abîme du mal, je vais m'efforcer d'avoir le courage des étoiles et de rassembler celles qui brillent encore dans l'herbe.
Amitié, Pierre-Louis,
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Jamais je n'irai
Aussi loin que me conduit
Le chemin d'amour
(haïku de Hyacinthe Vulliez-"la joie d'être"-Ed "les Amis de Crespiat")