Au purgatoire de mes sombres pensées
mon esprit tente de se rebeller
Devant l'offense j'ai dû pêcher
Mais en dedans mon âme saignait
J'aime le cri des mouettes en hiver
Quand fatiguée je vogue sur l'amer
Ecumes déchainées d'une louve solitaire
J'aime le reflux de mon âme qui se libère
Au touché de mes rides apprivoisées
Mon regard cherche à s'en imprègner
Devant cette réalité je me suis rencontrée
Car mon reflet aujourd'hui me plait
J'aime les journées d'hiver ensoleillées
Quand derrière un ciel plombé
Je sens sur ma peau une chaleur
Celle du bonheur dès les nuages dissipés.
Patricia
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L'homme raisonnable s'adapte au monde, celui qui est déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même.
Aussi tout progrés dépend de l'homme déraisonnanble;
Georges Bernard Shaw. 
