Les mots...
Surtout, ne me dis rien. Je devine, et c’est bien.
Garde les mots pour toi, eux seuls t’appartiennent.
Ne les prononce pas. Ils ne changeraient rien.
Ou tant de choses alors, qu’il faut que l’on maintienne.
Laisse planer le doute, et se parfumer l’ombre,
Tu sais, l’ombre de l’autre qui ne te quitte pas.
Trop de lumière me gène, je préfère la pénombre
Ces mots que tu respires, ne les partage pas.
Ne promets rien non plus. J’imagine, et c’est bien.
Les projets sont des rĂŞves qui flottent dans nos tĂŞtes,
Ne les dévoile pas. Disons qu’on verra bien.
Préservons le mystère de nos pensées secrètes.
Nul ne peut présager ce que sera demain
Vivons au jour le jour, sans autre engagement.
Il suffit qu’un obstacle traverse nos chemins
Pour que soit chamboulée la mélodie des plans.
Alors ne me dis rien. Souris-moi simplement.
Epargne-toi les mots que déjà j’entends bien.
Ne promets rien non plus. Ce n’est pas l’important.
Les mots restent des mots, et ne servent Ă rien.
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Calou