tu es parti sans crier gare
juste l'effet du hasard
j'avais encore dans mes yeux
le reflet de ton image

tu es parti brusquement
sans me tendre la main
juste ton silence
la douleur de ton absence

tu es parti froidement
comme la neige gelée
comme le vent engourdi
te jeter dans l'abîme
de la colère et des regrets

tu n'étais pas sans te soucier
des tiens de tes pratiques
tes habitudes de vie
et tes désirs les plus chers

tu es parti comme la tempête
comme un feu de joie la nuit
et tu m'as laissée choir
au bout du fil sans rien
me dire

je n'ai entendu qu'un soupir
qu'une voix qu'un souvenir
tu es parti si loin
plus loin que tu ne saches
dans ta routine dans ton ciel
j'ai vu en toi comme un soleil

tu es parti tout simplement
pour fuir mon ombre
résolument...

a bruno R

Très doux poème, malgré la douleur, que j'ai beaucoup aimé !

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"La sagesse est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit" (O. Wilde)

"j'ai vu en toi comme un soleil" le soleil aussi fait de l'ombre.
"tu es partir tt simplement pour fuir mon ombre" ca doit etre cet ombre
dont on a tous besoin pourtant pour s'y abriter et fuir les rayons ardent du soleil grand bravo! c'étais tres beau

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très touchant et émouvant

magnifique poème

amicalement leila

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