Dans quelques mois voici l’été
Les grandes vacances qu’on attendait
Plus de réveil le matin, qui sonne l’heure du turbin
On va pouvoir faire nos valises
Pour la terre promise
On a bossé toute l’année
Afin que le rêve devienne réalité
Dès aujourd’hui il nous faut réfléchir
OĂą nous dirigerons nous cette fois-ci
En Vendée ou dans le Midi
Voilà l’éternel dilemme
Qui nous cause bien des problèmes
Je téléphone dès demain
Au camping près de Saint-Tropez
Et poste une lettre recommandée
A la mairie de l’île de RE
Rien ne pourra venir cacher nos vacances
Il faut bien tout préparer à l’avance
Pour ne pas avoir de surprise
L’imprudence n’est pas de mise.
Huit jours plus tard………
Dans la boîte il y a des réponses
Plus que je ne l’aurai espérer
Il va falloir que je m’installe
A mon bureau pour consulter mon courrier
Tiens au camping de l’année dernière
Il n’accepte plus les animaux
Pas plus que dans le petit hĂ´tel
Où nous avions séjournés « Près des Flots »
Je regarde je regarde partout l’on me met en garde
Pas d’animaux s’il vous plaît
Ils sont bruyants et malpropres
Et la clientèle se plaint
Que ça sent l’urine dans les jardins
Pas de panique on va trouver
Une solution à ce problème
Quitte Ă demander au voisin
De venir pendant trois semaines
Nourrir le chien..
Début juillet…..
Mais le voisin s’en va aussi
Et les pensions sont bien trop chères
Comment faire ?
Tout le monde chez nous fait la gueule
Et devant une décision à prendre je reste seul
Allez viens donc c’est décidé
Jéricho « on va se promener »
Je roule vite et dans ma voiture
Je pense qu’il me faut trouver
Un endroit sur assez loin des habitations
Oui c’est bien ça la solution
Je regarde ses yeux il à l’air si heureux
Bien sur il ne sait pas ce qu’il attend
Pour lui on se promène tout simplement
Tiens voici une paisible clairière
C’est un peu trop à découvert
Mais plus loin ce chemin qui serpente
Dans les sous bois c’est la le parfait endroit
Un arbre bien solide soudain me tend les bras
Voilà c’est pour toi la fin du voyage
Tu me regardes et tu ne comprends pas
Je t’attache solidement en passant la corde
Autour de tes flancs encore un tour
VoilĂ qui est fait
Je n’ose plus te regarder j’ai peur d’avoir pitié
Je monte prestement dans ma voiture
Vite il me faut démarrer
Je monte le son de la radio
Pour ne pas entendre hurler JĂ©richo
Ouf ! Personne ne m’a vu et me voici débarrassé
De cette corvée.
Rien ne pourra venir cacher nos vacances
Ce n’est qu’un chien c’est sans importance
Ce soir on boucle nos ballots
Et en avant pour notre Eldorado…..
Je regrette d’avoir à dire que ces gens là sont des salauds……………
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On a tous le sang de la mĂŞme couleur