Doucement,parle moi doucement
ton humeur n'est guère à me plaire
et ton trait semble bien différent

Ne vois pas en moi ce que tu vois céans
ne crois pas être sûre
on ne fait jamais vague à un océan

Tes yeux portent le diable
pourtant ton coeur l'inverse
est-ce dieu qui me veut à toi coupable ?

De la colère en rien
n'a de justices d'amours
de la haine prend la mienne je n'en ai que trop

Une valeur au vaurien
c'est ton regard toujours
sur le pauvre de moi à toi le riche héro

Calomnie,fourbe scène
l'attirail est levé
lui qui n'en vaut nulle peine

Que les esprits se calment
avant que je fasse tempête
que les esprits se calment

Riposter aux grands blâmes
je réponds du mordant
insolent oui madame

Nos fers se fondent dans l'or
par nos clameurs faisant voix
on doit s'aimer trop fort

A mélanger nos âmes
l'église nous l'avait dit
pour les rires et les larmes

Je n'ai épousé qu'un sens
en divorçant de l'autre
ne puisse offrir les deux

Je n'ai voulu qu'une alliance
c'est celle de nos fautes
pour les refaire en mieux

Vas,ne t'en fais pas
c'est la première dispute
vas,ne t'en fais pas.



Texte protégé par Copyright au numéro 00048718

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Je ne laisserai sur le papier que l'ombre de mon écriture,juste le soupçon d'une pensée de mon imagination la plus pure.