L’OMBRE ET LA LUMIÈRE
Tout au milieu du Pacifique,
Ce lieu qui me semblait mythique,
Sur la belle île de Ténérife,
Il n’y a plus rien de fictif.
Tôt le matin, dans l’océan,
De l’air, goûtant le soufflement,
Avant de faire l’ascension
Du Teidé en excursion.
Les palmiers et araucarias,
Lesquels n’ayant rien de sépia,
S’élèvent tous en ornement,
Réel et pur ravissement.
Soudain, un voile devant les yeux,
Alors je ne vois plus les cieux,
Et puis je ne vois plus la mer,
Serait-ce le début de l’enfer ?
De la tempête réminiscence,
Mettant les arbres à contre sens,
Tous couchés tel un jeu de quilles,
Frappés d’Eole et sa faucille.
Plus loin, ils s’érigent dans la brume,
Mornes vestiges pleins d’amertume,
Ayant perdus leur dignité,
Par la violence, fracassés.
D’autres se trouvant abattus,
Ne laissent alors à notre vue,
Tous alignés en même couche,
Qu’intimité de tristes souches.
Enfin, revoici le soleil,
Pour la nature, nouvel éveil,
Avec ses couleurs et senteurs,
Qui sont pour nous réel bonheur.
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chrysalide38
Plume de bonheur, plume de malheur, tu signes mes émotions.