Aussi loin que mes pas hébétés m’emmènent
Où que errent mes souvenirs, où que j’aille
Ton ombre me suit, et susurre des centaines
De Vers qui ébranlent toutes mes entrailles
Tu es mon ange gardien, mon sublime Eden
Ma terre promise, et mon trophée de bataille
Et la passion farouche, le gouffre de Géhenne
Où un diable joueur, de sa fourche, m’entaille
Sans toi, Ô lointaine ! Ma vie semble vaine
Et mon ciel se voile d’une lourde grisaille
Je hélerai la Mort, qu'elle vienne et me prennes
Car, sans toi, futiles sont toutes mes batailles