Oui monesille, rien après les préhumains…Pourquois pas et si joliment décliné, ici
j'ai adoré... quoi...
Ré-évolution, révolution des poissons à pattes qui se carapatent… de l’amer
Rêver d’avenir. Oui. Laissons l’avenir venir, qui vivra verra, disait une chanson.
http://www.youtube.com/watch_popup?v=_Iu1uD3R3pA&pop_ads=0#t=14Pour moi la planète n’est pas malade du tout. Je rêve de la suite quand la catastrophe qui va suivre ne sera qu’un souvenir lointain. Elle en a connu d’autres Gaïa, volcans et astéroïdes destructeurs, et elle tourne toujours. Et tournera. Avec ou sans nous.
S’il n’y avaient pas eu les catastrophes précédentes nous ne serions pas là . Et c’est ce que diront nos successeurs. Supérieurs à nous. C’est comme ça que la vie avance et progresse ici-bas. Ce mal – Nous - est sûrement nécessaire, et ce que nous expérimentons en apprentis sorciers ne sera pas innocent pour la suite. Pollution, déchets radioactifs, OGM.
Ce qui est malade c’est notre environnement actuel, notre confort d’être humain, et des animaux et des plantes qui ont croisés notre chemin. Oui, d’accord. C’est normal pour une catastrophe, mais ce n’est pas la première, ni la dernière. Il doit rester à la Terre encore 4 milliard d’année à vivre – sans nous.
Je ne suis pas pessimiste, mais réaliste. A chaque fois que l’environnement a été trop petit pour une civilisation donnée il a été désertifié. Et la civilisation a régressé ou disparu. Qui donc a coupé avec bonne raison le dernier arbre de l’île de Pâques ? L’île est devenue à ce jour la planète voilà tout. L’homme n’a pas changé. Et ne changera pas assez vite. Jamais.
Donc, pour illustrer voilà un petit conte dans un futur très lointain, conte que j’avais écrit il y a quelque temps, qui reprend un peu le procès de Galilée, revu et corrigé par nos successeurs. des marsupiaux, ici. Pourquoi pas.
Tournis queue ni tête" En la queue et en la fin
Gît de coutume le venin"
G. Meurier
Une atmosphère glaciale régnait dans le tribunal, et les paroles y résonnaient un peu. La fée abasourdie par les questions des juges, leur répondait du tac au tac.
Comment ? Non, son grimoire n'attaquait pas la personne du Grand Sorcier. D’ailleurs elle avait obtenu son aval. Pour y faire une présentation objective contradictoire de l’évolution des espèces. D'abord reprendre la doctrine du Continu, comme déclinée dans les Tables Sacrées. Ensuite y exposer aussi ses propres découvertes. Ses derniers travaux. Ses dernières hypothèses.
Non ! C’était un problème politique. La position fragile du Grand Sorcier aboutissait maintenant à la prendre, elle, comme bouc émissaire. Qu’elle eût ici à abjurer ses erreurs sous peine de sanctions cruelles à l’encontre de sa famille. Ses femmes, ses enfants, son bébé encore dans la poche de sa mère, et même ses deux dernières larves marsupiales.
Il le fallait bien.
Alors, oui, elle admettrait que l’on descendît des dinosaures puis des mammifères tous éteints maintenant. Siècles après siècles, par petites touches, continûment.
Que ces deux prétendues grandes extinctions planétaires n’eussent jamais eu lieu. Ni astéroïde catastrophique ni ensuite civilisation démoniaque de mammifères humains anoures.
Elle se rétracta sur tout, et les juges souriaient.
"Eppur si muovevano... Oui... mais ces humains anoures se mordaient pourtant bien la queue ", répétait-elle tout bas en sortant.
"Et... ils ne tournaient pas rond... "