Mascotte d'Oasis Inscrit le: 25/2/2010 De: |
A Nathalie A Nathalie
Je me souviens d’un certain jour, juste à l’aube de mes trente ans, Et d’après ce que j’en suppose c’est à peu prés ton âge maintenant, Où je suis venu vivre quelques moments dans le sud de la France, Pour un voyage sans but, un peu au hasard, comme par errance.
A la demande de mon épouse, je suis passé rencontrer ta famille, Et c’est là que tu m’as découvert, avec tes petits yeux qui brillent, Tu étais parmi tes frères et pour une jeune enfant pas très farouche, Même si devant des étrangers, peu de mots sortaient de ta bouche.
Nous sommes partis faire une promenade, dans les rues de la cité, Tu adhéras tout de suite à cette idée , enthousiaste et un peu excitée. Pendant toute la durée de cette excursion urbaine sans lendemain, Tu t’appliquas à marcher à mes cotés, en me retenant par la main.
Tu étais là près de moi, avide de tout découvrir de la vie et ses espoirs, Ton sourire éclairant ton visage, entouré de tes longs cheveux noirs, Tu avais décidé d’être sans trêve mon jeune guide autour du Mirail, Pour cette petite excursion, il n’y aurait rien eu de mieux qui m’aille.
Déambuler ainsi dans des rues inconnues, mené par ton petit être, Déclencha en moi une sorte de sérénité, toute remplie de bien-être. Pour tout dire comme une sensation bizarre ,irréelle voire étrange, De me retrouver de cette manière ,pris en main par un petit ange.
Moi qui, déjà depuis de longues années, avait connu vie très dure, Ces instants firent une pause, pendant un temps , sur mes blessures. Je me souviens d’ avoir marché comme hors de l’espace et du temps, Et de te voir ne plus vouloir me lâcher, tout le monde était content.
Puis vint le moment de te rendre à ta vie et de rentrer à la maison, De regarder inexorablement passer le temps, saisons après saisons. Jusqu’au jour béni où les cieux m’envoyèrent, à mon tour une fille, Où je pus la tenir dans mes mains, la faire refléter sur mes pupilles.
Des années sont encore passées, mon énergie, mes forces ont faibli, En mon esprit, je dois l’ avouer, tu es un peu tombée dans l’oubli. Dernièrement, par méconnaissance informatique je t’ai relancée, Même si dans cette acte, tu aurais pu sans problème me devancer.
Quoiqu’il en soit pouvoir te retrouver et te relire est un vrai bonheur, Pour me faire stopper tes contacts, faudrait se lever de bonne heure. Je suis fier que tu aies une situation, très content que tu sois heureuse, Et je te souhaite de rester, tout au long de ta vie toujours chanceuse.
Ton oncle
Cris Tolpac
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