La vérité du soir
Aux lèvres naufragée
Est comme arbre éfolié,
Puisée au creux de l'ombre
Rédimée à l'espoir,
Au feu de la lumière,
A la veille des songes,
A l'espace d'amour
A l'unisson des âmes.

Le soir ne sait mensonge:
Advient ainsi la forme
De la brise et du vent,
Du souffle respiré
A l'orée d'un baiser
En la pierre gravée
Chaude comme la lave
A la terre mêlée
Et bouillonnant à l'aube.

Marie-Claude

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Jamais je n'irai
Aussi loin que me conduit
Le chemin d'amour

(haïku de Hyacinthe Vulliez-"la joie d'être"-Ed "les Amis de Crespiat")

Des images bien originales
Un style captivant

Au seuil de la nuit l'espoir se fait vérité, dans cette douloureuse plénitude où l'esprit frôle l'impossible, se fait jour l'évidence de nos interrogations...
une interprétation toute personnelle mais suis-je dans la vérité???

Amitiés Marie,

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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas

belle poésie libre,me rappelle mes veillée d'avant grandes journées, Ney aurait aimé. Napolaidron 1

Le soir ! moment de silence où les instants
de vie apparaissent comme des lettres
incrustées dans la pierre ou l'écorse ..

Merci chère Marie
pour cette évocation de la vie
dans ce qu'elle a de plus profond

Amitiés en bises

michel

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MON 2eme RECUEIL...JE TE PORTE L'AUBE..EST DISPONIBLE..
http://www.oasisdesartistes.com/modules/newbbex/viewtopic.php?topic_id=97282&forum=47

Pensée profonde que fait bouillonner la brise du soir.
HONORE

Une texte dont le titre invite à une méditation.
La première strophe qui est asyntaxique dans la mesure où elle ne contient aucune proposition principale, nous introduit dans une dimension sans véritable ancrage dans une vérité humaine où seule la vérité est une expérience douloureuse, connotée par "naufragée" et "défoliée", semblent se mêler. L'expression "aux lèvres naufragées" reste ambiguë car si le mot "lèvres" renvoie à un amour bien charnel, le choix du verbe "redimer" nous place dans un contexte religieux et christique puisque ce verbe introduit la dimension du rachat de l'humanité par le sacrifice du Christ, espoir du "feu de la lumière" qui ne laisse d'espace que pour un amour "à l'unisson des âmes".

La deuxième strophe développe le deuxième élèment du titre. Ce moment de la journée, qui ouvre la nuit, est affirmé comme celui de la vérité "ne sait mensonge". Le terme de "baiser", habilement annoncé par ce lui de "lèvres" au 2° vers de la première strophe suggère une fusion avec la nature par le souffle du vent et curieusement se grave "dans une pierre" dont le magma fusionnel avec la terre révèle une union bouillonnante entre la "terre" la pierre" et le ciel, avènement d'un nouveu jour.
Ce texte a priori difficile à interprèter devient très clair lorsque'on suit le cheminement.

Un baiser suffirait-il à fixer dans la pierre le mouvement d'une terre, d'une femme, volcanique? comme si par un seul baiser tout pouvait être racheté; la rédemption de l'humanité par la passion du Christ, commence par un baiser de mensonge, celui du poème dans sa vérité humaine rend le jour vivant.

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Le soir
prémisse à toutes les promesses
prémisse à toutes les tristesses,
mais qui ne peut laisser indifférent.

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chrysalide38


Plume de bonheur, plume de malheur, tu signes mes émotions.

Merci à vous,
Rimeur, Napolaidron (sourire à ton com.), Michel, Honoré, Capricorne


Pampille:
oui, la vérité peut se fonder sur l'espoir et si parfois il y a douleur à trop vouloir frôler l'absolu, le sentiment de plénitude me semble toujours heureux. Amitié à toi.


Pour Pierre-Louis:
merci pour ton commentaire qui me permet de mieux structurer mon poème et d'y apporter quelques corrections.

"La première strophe qui est asyntaxique dans la mesure où elle ne contient aucune propoosition principale, nous introduit dans une dimension sans véritable ancrage dans une vérité humaine":

- je viens d'apporter une correction, suite à ta remarque.

où seule la vérité est une expérience douloureuse:
connotée par "naufragée" et "défoliée", semblent se mêler.

- ces deux termes sont plutôt l'expression du "lâcher-prise" en un moment de vérité.

L'expression "aux lèvres naufragée" reste ambiguë car si le mot "lèvres" renvoie à un amour bien charnel

- les lèvres sont à prendre au sens symbolique autant que figuré. Les lèvres sont la porte qui laisse passer la parole, elles peuvent choisir de s'ouvrir ou non, de laisser la vérité les franchir ou non, comme elles sont aussi les voies de l'amour.

le choix du verbe "redimer" nous place dans un contexte religieux et christique puisque ce verbe introduit la dimension du rachat de l'humanité par le sacrifice du Christ, espoir du "feu de la lumière" qui ne laisse d'espace que pour un amour "à l'unisson des âmes".

- dans mon écrit j'ai surtout pensé au "rachat" de l'humain par un amour humain mais ton analyse est juste pour "rédimer", "feu" et "lumière" si on les replace dans leur contexte religieux et chrétien. L'image qui pourrait être suggérée est aussi celle de la flamme, de sa lumière jaillie du frottement de deux pierres.
Merci pour ton intervention judicieuse. Amitié à toi.



Marie-Claude

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Jamais je n'irai
Aussi loin que me conduit
Le chemin d'amour

(haïku de Hyacinthe Vulliez-"la joie d'être"-Ed "les Amis de Crespiat")

bonjour chère amie.



ahmed.

délicieux !

et avec un léger retard : bon anniversaire !

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Calou

Merci Marie-Claude , Merci Pierre-Louis

Je dois dire qu'à vous deux, vous nous donnez à réfléchir pour peu que l'on s'en donne la peine. Les clés que vous nous offrez entrouvrent les portes de votre poésie qui parfois pour les néophytes que nous sommes sont parfois difficile à "pousser"

Marie-Claude ton poème avait une certaine lumière, le voilà éclairé d'une lumière certaine

Pierre-Louis merci pour ces explications que chacun pourra apprécier

Amitiés Pampille

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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas

Merci de ce très beau et profond poème chère Marie-Claude...ta plume, comme à chaque fois me touche en plein coeur, m'apaise...
Bien à toi,
Sophie.

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"Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même."A.de Saint-Exupéry.

"Le chemin vers le bonheur : gardez votre coeur libre de haine, votre esprit libre de tout souci. ...

C'est splendide. J'ai l'impression qu'une libellule a écrit, d'un vol si gracile et si précis, venant déposer d'ici de là des lettres et en faire un poème.

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infos, poésie, photographie, recueils :

http://www.facebook.com/pages/Arnaud-Pastoret-Poesie-Photographie/150492441685554

Chrysalide, Tunisie, Calou, Pampille (ravie de ce second passage), Sophie, Artnow,
merci à chacun de vous

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Jamais je n'irai
Aussi loin que me conduit
Le chemin d'amour

(haïku de Hyacinthe Vulliez-"la joie d'être"-Ed "les Amis de Crespiat")

bonsoir plume de MARIE

doux w end à vous

amitiés
je vous offre mes photos personnelles roses de mai 2O1O

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l'Amour rayonne quand l'Ame s'élève, citation maryjo

te lire est toujours un moment de recueillement
delicatesse, raffinement ...mysticisme
tout pour me plaire et comme Pampille suite au commentaire
je l'ai etudié plus en profondeur

je reste inconditionnel de ta fine plume

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VULNERANT OMNES,ULTIMA NECAT

Merci à vous Cyraël, Janov,
amitiés,

Marie-claude

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Jamais je n'irai
Aussi loin que me conduit
Le chemin d'amour

(haïku de Hyacinthe Vulliez-"la joie d'être"-Ed "les Amis de Crespiat")

Bonsoir marie ,
très joli poème , et surtout joli musicalité des mots , et des images dans lesquelles vous entrainez l'imagination de celui qui le lit .
Au feu de la lumière, moi j'y vois la veillée au coin du feu , quand aux reflets des flammes , la lumière est propice aux confidences , et ainsi fait la lumière sur les secrets .
La pierre gravée , chaude comme la lave , celle au dessus du foyer , emblème de la famille et de son histoire , qui ouvrent les bouches sur les contes et histoires d' antan.
Ces longues soirées ou la parole est si agréable que l'on pourrait durer jusqqu'à l'aube .
Merci de ce moment .

Merci Segalis pour ce commentaire apprécié.
Amitiés,

lol:
marie claude

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Jamais je n'irai
Aussi loin que me conduit
Le chemin d'amour

(haïku de Hyacinthe Vulliez-"la joie d'être"-Ed "les Amis de Crespiat")

Un magnifique poème profond, sur un sujet de prédilection; ta jolie plume a dit bien des choses! Amitiés

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Je crois qu'il n'y ait eu guère d'auteurs qui aient été contents de leur siècle. Vauvenargues.