Mascotte d'Oasis Inscrit le: 25/2/2010 De: |
Est-ce l'avenir de la poésie ?
Est-ce l’avenir de la poésie ?
Jadis, la poésie était un art pour les rois et seigneurs, mais aussi populaire, Partout dans les villes, les campagnes les fables se propageaient dans l’air. Elle divertissait dans les loisirs indifféremment les petites gens et les nobles, Des villes de Lille à Toulouse, de Bordeaux à Metz, de Nantes à Grenoble.
La peinture, la sculpture, la musique étaient compréhensibles par chacun, Pour les regarder, les comprendre, d’être vrai géni, il n’était pas besoin. Une œuvre de Michel-ange, tableau de Renoir ou une fable de la Fontaine, Etaient accessibles et admirables pour des foules émerveillées par centaines.
Aujourd’hui, plus c’est inintelligible et obscur pour certains plus c’est beau, En fait de cultures on se demande parfois si ce ne sont pas là des placebos. Le rêve, la beauté seraient-ils prohibés pour les gens simples et ordinaires, Pour comprendre un texte faut-il avoir un bac plus dix en études littéraires?
Si un auteur produit une œuvre uniquement par quelques uns déchiffrable, Au plus grand nombre elle ne transmet rien et n’est nullement profitable. Pour découvrir la beauté qu’à certains textes, je comprends que l’on prête, Même s’ils sont en notre langue comment y arriver s’il faut un interprète.
Je sais d’aucuns vont me dire, il y a Paris -match pour l’ouvrier d’usine, Voici ou des livres de recettes, pour la femme de ménage dans sa cuisine. L’art et la culture sont réservés à une catégorie de personnes d’une classe, Ou les représentants du petit peuple n’ont pas à avoir d’accès, ni de place.
En ce qui me concerne, comme beaucoup, je n’ai pas fait grandes écoles, J’ai beau lire, relire des poèmes, leur compréhensions sont de vraies colles. Alors contraint et forcé par mon incapacité sur ces écrits abstraits je zappe, Dans mon pauvre esprit fatigué d’y réfléchir, ils passent ainsi à la trappe.
La finalité de l’écrivain est quand même de laisser quelque part une trace, Que reste-t-il si aussitôt lus incompris, propos dans les mémoires s’effacent. Moi qui ne suis pas un poète, j’aimerais bien pouvoir être un simple lecteur, Pour cela faudrait-il que l’écriture, de la poésie en soit pour tous le vecteur.
Cris Tolpac ----------------
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