C'est le poète français Clément Marot, né à Cahors pendant l’hiver 1496-1497 et mort en 1544 à Turin, qui introduisit le sonnet en France.
[color=#ff9999]? [/color] Formule initiale (celle de Marot) => [color=#59f7ca]
ABBA-ABBA-CCD-EED[/color]
? Les deux quatrains, à rimes embrassées, sont identiques ; les deux rimes A et B sont de genre différent.
[color=#ff9999]? [/color] Pierre de Ronsard (1524-1585) a ajouté l'alternance des rimes ; d'où la seconde formule : [color=#59f7ca]
ABAB-ABAB-CCD-EED[/color]
?Les deux quatrains, à rimes croisées, sont identiques ; les deux rimes A et B sont de genre différent.
[color=#ff9999]? [/color] Dans les deux cas, les vers sont (en principe) de [color=#30F8F8]
12[/color] syllabes.
? Rappel 1 : L'alexandrin est un vers à césure //
-Césure traditionnelle :----------------------------6//------------------------------6
-On peut opter pour le trimètre : ---------------4/--------------------4/-------------------4
-Ou POUR le tétramètre :-----------3/--------------3/--------------3/--------------3
? Mais rien n'empêche d'écrire en vers de [color=#30F8F8]
10[/color] syllabes.
?Rappel 2 : Le décasyllabe est un vers à césure
-Césure très fréquente : ------------------4//---------------------------------6
-Césure de fréquence moyenne : --------------------------------6//---------------------4
-Césure peu fréquente : -----------------------5//----------------------5
[color=#ff9999]? [/color] On peut aussi écrire en vers de [color=#30F8F8]
8[/color] syllabes
? Un sonnet est dit marotique si les rimes de ses deux tercets sont disposées selon la formule [color=#59f7ca]
CCD-EED[/color]
[color=#ff9999]? [/color] La chute : «[color=#e8ebea]Le dernier vers du Sonnet doit contenir un trait - exquis, ou surprenant, ou excitant l'admiration par sa justesse et par sa force. Lamartine disait qu'il doit suffire de lire le dernier vers d'un Sonnet ; car, ajoutait-il, un Sonnet n'existe pas si la pensée n'en est pas violemment et ingénieusement résumée dans le dernier vers.[/color]»
Petit traité de Théodore de Banville[color=#ff9999]? [/color] La charnière (ou volta) entre quatrains et tercets :
« [color=#e8ebea]Le sonnet, outre la chute, possède souvent une charnière, un tournant – que les Italiens appelaient VOLTA – entre les quatrains et les tercets. Les sonnets qui sont bâtis sur une progression constante n’ont pas en principe de charnière.
Cette charnière peut introduire (parmi bien d'autres possibilités !) :
1- le second membre d’une opposition
2- le second membre d’une comparaison et un glissement de personne
3- un second thème lié au premier[/color]»
Multimania[color=#30F8F8]
Schémas et exemples[/color]
[color=#30F8F8]Tableau 1[/color]
[color=#30F8F8]Tableau 2[/color]
[color=#ff0000]:diamonds:[/color]
Fiche élaborée par
250811
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