M’envoler comme à l’accoutumé
Errer, vagabonder à plume déployé
Aux cieux tenter de m’agripper
Pour pouvoir m’émerveiller d’exister

Vous espérer, sans jamais me lasser
Sans oublier de vous rechercher
Dans la misère ou dans la beauté
Dans les mystères de l’Eternité

Et vous aimer en toute liberté
Effleurer vos lèvres parfumées
Au parfum des gouttes de rosée
Qui enchante souvent mes matinées

Nichée au creux d’un pôle de vérité
Devenir avec vous foyer de charité
Et dans l’éclat de votre visage puiser
Le nectar de l’amour qui fait jubiler

Vous êtes si loin de moi et pourtant si proche
Vous pleurez quand je pars, vous riez quand j’approche
Vous êtes un doux amant qui jamais ne reproche
Ni lorsque je m’en vais, ni lorsque je m’approche

Mainte fois j’ai cueillis sur votre beau visage
Le miel pour nourrir mon cœur meurtri, sauvage
Ce miel qui le transforme en cœur bienveillant
En coin de paradis amoureux, accueillant