Messieurs qui lirez cet Ă©crit
Considéré comme inédit ;
Ne souffrant d’aucun contredit,
Cet ouvrage d’un érudit !
Attentivement lisez l’édit
Et choyé moi de l’avoir dit.
La femme est comme une allumette
Elle nous met le feu dans la tĂŞte
Et sans arrĂŞt enflamme nos sens ;
Qu’elle maintient en effervescence
Quand elle nous incendie le corps
En suscitant un désir fort ;
Car elle est la source d’un plaisir
Qu’elle peut dispenser à loisir !
Puisque nous convoitons son corps
Avec la fièvre d’un chercheur d’or.
Messieurs je vous l’avait bien dit
Ce que j’écris est inédit :
Elle n’aime pas qu’un Étalon d’or
S’étale sans vie contre son corps ;
Si ce n’est qu’après un bon score !
Prenez bien garde à l’allumette
Elle ne s’accommode pas de miettes
Quand par la grâce de Cupidon,
En amour nous l’avons en don !
Messieurs gouttant Ă la douceur,
Veuillez démontrer votre ferveur !
Elle n’aime pas que l’étalon dorme,
Sans avoir mesurer ses formes ;
Car la femme vous donnant l’ivresse
En retour réclame l’allégresse
Lorsqu'elle s’ouvre et s’abandonne
S’attendant à ce qu’on l’étonne !
Aussi prenez un autre chemin
Si vous n’êtes pas vraiment certain
D’être pour elle l’étalon d’or ;
Capable d’ensemencer son corps
Quand elle vous dit j’en veut encore !
Ne soyez pas un cheval mort
A l’ouvrage redoublant d’ardeur
Combler le désir de son cœur !
Ne décevez jamais une femme
Qui avec passion vous s’enflamme ;
Soyez un vrai étalon d’or
Et agissez sur son accord !
N’arrivez pas sans l’ambition
De lui donner Ă profusion ;
Le plaisir que souhaite son cœur
Pour qu’elle savoure le bonheur.
Je vous parle en homme d’expérience
Tachez de maîtriser vos sens ;
Que l’amour soit à double sens
Pour donner sans intermittence.
Guyh