Je ne sais pas vraiment dire à voix haute
Ce que je ressens. Ce n'est pas ma faute
Si les paroles et les beaux discours
Se font rares plus souvent qu'Ã mon tour.
Seule l'écriture fait rejaillir
Ce que la pudeur m'interdit de dire.
Tant de trésors de tendre volupté
Ne demandaient qu'à être déterrés.
Aussi, je te dédie ces quelques vers.
Sache qu'à travers toi j'ai découvert
Des monceaux de tendresse, des envies
D'aimer que je croyais ensevelis.
C'est le suprême bonheur de la vie
Que d'avoir toujours présent à l'esprit
La conviction d'être aimé, d'être épris
D'une personne aux douceurs infinies.
Si jamais tu détournes ton regard,
Je me déplacerais, ferais l'écart
Pour demeurer dans ton champs de vision
Et ainsi exister à profusion.
Et même avec un miroir je ne veux
ôter ton reflet à la vue de mes yeux.
Toutes les fois où nos lèvres se touchent,
Je ressens le goût du ciel à ta bouche.
Entourer de mes bras l'immensité
De ton cœur plein de générosité
Me procure une fonction légitime,
Une raison de retranscrire en rimes
L'émotion que la voix ne peut décrire.
Puissions-nous laisser le temps nous offrir
Suffisamment d'amours à partager,
De ma plume, des mots à déclarer.
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Essayons d'être heureux, ne serait ce que pour donner l'exemple.