Viens ma tendre gazelle
Viens ma consolation, mon cœur

Quand tu descendis des hauteurs
Traversant les nuées
L’air était calme, endormi

Seule la nochère lançait ses complaintes
Rivée au Cocyte
Je m’éloignais de ma vie
Quand je te vis
Soudain

Les années sont passées
J’étais seul, tout seul
Tu t’es approchée dans un souffle
Tu as caressé mon âme

Merveilleuse au milieu de la plaine
Ô toi, tendre gazelle

Perdu
J’étais perdu dans mes pensées
Je ne te voyais pas
Le temps m’a tant déçu
L’air était opaque
La mer si sombre
Les forêts impénétrables
De mes ronces, de mes liserons maudits

Laisse-moi me réveiller
Te respirer
Sur cette mer retrouvée
Sur la forêt rayonnante

Sous tes pas ...