Plume de platine Inscrit le: 24/3/2016 De: De Breizh dite Izel |
La roche aux fées Près du rocher, genoux ployé, Cavalier lui jura fidélité.
Dame inaccessible, dessus toutes ses pensées elle sera, en sa mort. Maintenant il su qu’à en entendre parler, bouleversé son cuer sera.
Où s’illuminera son visage. Où d’envie il aura à en pleurer et à en rire. Ou plutôt à en pleurer, à y trouver plus subtil goût...
 Il déclara sa flamme très pure, loin sans faut de quelques brutalités débridées, éloignée. « Cuer jamais corps » . Telle fut ainsi sa devise, à en être possédé par si merveilleuse fin’amor.
Enfin, il lui chanta louanges, puis son infinie peine, À terminer car à jamais, à luy, toujours elle se refusera ...
Cavalliero
Je ne sçay comment je dure Car mon dolent cuer fait d’yre Et plaindre n’oze, ne dire Ma douloureuse aventure
Ma dolente vie obscure Rien, fors la mort ne désire Et me fay, par couverture
Chanter que mon cuer soupire Et fayre semblant de rire Mais Dieu sçay ce que j’endure Je ne sçay comment je dureÂ
 Christine de Pisan
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