Un certain pas franchi.
Elle s'est dévêtue, se découvrant peu à peu :
Un certain pas franchi, la pudeur se libère ;
L'âme au corps s'accorde, tacitement heureux
D'un désir si fort qu'on ne saurait distraire.
Dénoue ses cheveux tombant sur ses épaules ;
Certaine de ses charmes, se dresse devant moi.
Elle remonte en ses mains des seins qui m'affolent,
Elle mesure cette part animale en émoi.
Tant de douce élégance bannit la raison,
Mes caresses rejoignent le tendre de sa peau ;
Alors l'univers, goûtant notre pâmoison ,
Danse en nos veines comme un joyeux ruisseau.
Sommes-nous encore deux êtres en leur destinée,
Deux matières d'êtres soumis à l'alchimie,
Serions-nous dans l'amour ce volcan réveillé
Et son feu partagé qui initie la vie.
Ainsi, l'éphémère borne en l'éternité :
Tel est ce ressenti incommensurable,
Lequel on aura envie de réitérer
Devant telle beauté indéfinissable.
Elle s'est dévêtue, se découvrant peu à peu
Un certain pas franchi, la pudeur se libère
L'âme au corps s'accorde, tacitement heureux
D'un désir si fort qu'on ne saurait distraire.
Pierre WATTEBLED- le 16 mai 2021.
----------------