Plume de platine Inscrit le: 24/3/2016 De: De Breizh dite Izel |
La tempête Je me suis réveillé, la tempête était là …
Depuis, mon corps vacille sous les murs qui résonnent. Dieu que ces éclairs sont sombres !
Des chevaux de feu s'élancent par monts et par vaux ! De grands oiseaux de glace s'élancent par monts et par vaux ! Dix-mille chevaux en nuages noirs soulevant leurs jambes de poussière…
et ce Cavalier
A une aile sur le sable du désert, sur les cactées ébranchées, sur la piste qui rougeoie, mais l’autre, détrempée en larmes perdues d'ici de là s’enfuit au jardin des venises. Et les nymphéas, les phragmites, les gunnères, Les jacinthes d’eau aux pétales blanchies s’envolent dans les cieux,
au lointain du lacet ...
Car le vent, celui qui est brûlant, s’orage aux lagunes, aux étangs qui verdoient, Et, décollant des couronnes d’encre et d’argent brodées sous les bures cathedra,
tournoie aux appâts des jeunes femmes ...
Sur leurs beautés sereines, épistolaires, puis, redoublant de rage, remonte en l’air jusqu’aux monts de la mort juste,
entre les deux sommets …
Cavalliero
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