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Expéditeur Conversation
Abdelkader
Envoyé le :  31/5/2015 21:32
Plume de platine
Inscrit le: 31/12/2006
De: Chlef / Algérie
Chère
Chère

Chère, j'écoute le silence pesant de tes pas furtifs qui s'éloignent aveuglément de ma pauvre destinée, j'entends toujours le bruit sournois de ton absence qui laisse des échos de chant pour enrichir ma mémoire de tes souvenirs tellement gais. Je perçois des mirages fascinants qui visionnent ta silhouette qui hallucine mes raisons droites et anime en moi le sens des désirs les plus farfelus.
Chère, j'observe le vent qui te déporte comme une feuille morte vers la saison des grandes pluies, loin du beau printemps que nos regards ont jadis semé dans ce champ fleuri de nos paroles parfumées de couleurs mélodieuses que je garde toujours pour embellir l'héritage aphone légué pour moi dans le pays de la solitude. Je vois l'ombre de tes reflets soyeux, enveloppée dans un sourire ensorcelant qui disparaît soudain, cédant l'épine sur la pierre broder ses belles douleurs sous la démarche de mes pieds nus.
Chère, j'admire tant ces pensées fantastiques quand tu survoles mes esprits distraits et anodins avec tes charmes mirifiques qui enjolivent les murs de mon terrible chagrin. Je respire le souffle des brises sous les plumes de tes ailes exilées de mon existence, je bois encore le suc des fleurs repêchées dès la genèse depuis l'enfer ténébreux de mon amnésie.
Chère, je sens le fantôme de ton aura poursuivre l'empreinte de ma chair blessée jusqu'au sommeil profond, jusqu'au rêve charnel qui pousse des prouesses de frissons sur mes os meurtris noyés dans l'océan des merveilleux malheurs. Je devine le spectre de tes courbes sous les caresses de ma main qui se dérobe parmi les tournures des arabesques dodues de ton globe que je vénère et aime tant explorer.
Chère, je lis sur tes lèvres les mots qui servent le fantasme à la poésie, j'en recueille les verbes mûris sous l'ombre des cloches de rimes excellentes, épicées du jus de ta langue délicieuse qui arrose de fantaisie les plaies cruelles de ma mélancolie. J'écris des vers dictés par ta personne momifiée dans mon cadavre témoin de mon désarroi sans toi, je plante des vœux entre les lignes de la paume de ta main qui m'offre la lumière du soleil pour éclairer le hasard de mon obscurité. Je pars de mon coté à la ruée vers l'oubli chercher sans toi d'autres cauchemars, je vide les lieux moroses de ma nostalgie, je demeure sans toi l'épave d'un homme miraculé égaré dans d'autres néants.

Kader.
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Sujet :  Expéditeur Date
 » Chère Abdelkader 31/5/2015 21:32
     Re: Chère Mostafa 2/6/2015 19:19
     Re: Chère Clair Obscur 3/6/2015 1:11
       Re: Chère cyrael 8/6/2015 12:09

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