Une nuit sans Ă©toiles,
Dans un ciel sans nuages,
OĂą se meurent les Ă©chos de mes silences.
La vie coule encore dans mes veines,
Mais l’espoir semble m’avoir quitté.
Les châteaux de sable de mon enfance s’effritent.
Et mon cœur s’étiole au rythme du temps.
Mes peines s’effacent.
Mes joies d’antan palissent.
Le masque tombe,
Et hurle mon loup …
Lune pourquoi te caches tu donc de lui ?
Le vent sec des souvenirs faibli lui aussi.
Tout semble m’avoir quitté.
Je suis la Terre brûlée par le feu de mes passions,
Je suis la Terre fertile, asile de la mauvaise herbe,
Je suis la Terre nourricière des rêveurs déchus,
Je suis l’amer du fiel, et le doux du miel.
J’habite à mi-chemin des cieux étoilés,
Vers qui j’abonde chaque jour un peu plus.
La Panthère Noire
----------------
La panthère noire