La vie… ( Du Tolpac dans un monde de Douceur3 )

La vie est très souvent en ce bas monde semblable à une chienne
Ne laissant à ses enfants que des os et qui ne sera jamais sereine.
De nombreux d’entre nous la passeront miséreux dans tanières
Du vrai bonheur d’exister ils ne connaîtront ni l’art ni la manière.

La vie est une accumulation de petits instants de douceur
Envahis de plaisirs passagers, qui s ‘apprécient subtilement
Des moments agréables qui se consomment dans le bonheur
Et de choses irremplaçables, qu’on veut savourer lentement.

La vie a des accidents qui dévastent les existences tels des tsunamis
En laissant des êtres perdus, abandonnés, sans famille et sans ami
Ravageant des destinées aussi aisément que de terribles ouragans
Avec les êtres humains ne prenant pas de considération ni de gants.

La vie c’est la satisfaction de cueillir le bonheur où il s’appose
Respirer à pleins poumons tous les odeurs et le pot aux roses
S’abandonner complètement, reposer sa tête sur une épaule
Entrecroiser des amis et partager des sourires à tour de rôles.

La vie, on se demande parfois si elle vaut vraiment peine d’être vécue
Dans certains cas elle ne représente pas plus d’un sac de sous ou d’écus
Et pourtant tous s’attachent à le plus longtemps possible la conserver
Même si pour cela les conditions se montrent parfois dures à en crever.

La vie c’est la beauté du monde, de la mer, des cours d’eau et de la terre
C’est respirer le bon air, sentir la pluie sur son corps, se laisser s’émerger
Revenir près d’un bon feu, laisser le temps couler doucement, rêvasser
Ecrire de la poésie, ressentir des émotions et laisser son imagination aller.

La vie, ce n’est pas assurément qu’un long fleuve calme et tranquille
Mais plutôt un torrent roulant les gens dans ses eaux tels des billes
Les ballotant comme des fétus de paille aux fils des rivières en crues
Et n’attribuant semblant de paradis sur terre qu’à très peu de recrues.

La vie, c’est la joie d’un enfant que l’on recueille dans ses bras
Lui donner toute la sécurité dont il a besoin lorsqu’il est effrayé
C’est une main imperturbable quand le cœur se sent chagriné
C’est la route encombrée d’imprévus, gardant espoir aux aléas.

Douceur3 / Cris Tolpac

Le 09/02/11

P.S. : Je remercie Douceur3 de sa gentillesse pour avoir
mêlé ses pensées aux couleurs du bonheur... à mes idées noires.

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