Parfois j’ai la désagréable impression,
Que tu n’écoutes pas les ressacs de mon cœur,
Tu te moques de mes rivages en vagues d’émotions
Tes mémoires de l’amour sont sans valeurs

Doux poète estompe de ton cœur ces idées,
Malgré mon silence, je suis celle qui écoute
Celle qui songe à ces doux mots que tu as posés
Je suis Poésie, ta complice, l'alliée sur ta route.

Je sais, tu refuses toutes compromissions,
Tu écris tes larmes de vers aux multiples douleurs
Dans tes rêves les plus fous, tu perds la raison,
Tu en oublies la tendresse et la douceur

Écoute précieux poète, de mon souffle naisse tes écrits,
Le chant de mon Amour perle sur ton papier jaunit
Je berce tes rêves d’un doux parfum de passion
Apposant en toi, la douceur dans tes moindres sentiments

Quand je te parle des sentiments et de leurs érosions,
tu me réponds d’un regard sombre et sans chaleur,
tu réponds que j’ai beaucoup trop d’imagination,
et qu’il faut que tu t’en aille car c’est déjà l’heure...

Nullement mon départ ne doit être l’aube d’une déception,
Je m’écarte pour ne point souffrir, de ces amas de passion
Qui ruissellent de tes vers. J’inspire et nourrit ton âme talentueuse,
Je suis Poésie, l’écrin de l’idylle amoureuse.