Amoureux inconditionnel de notre Dame Nature, j'ai été impressionné par la lecture d'un poème commis par SYBILLA, et posté le 15 avril 2020 par notre émérite poétesse. Le souci du détail, les images et l'atmosphère colorée et réaliste de la trame, bien proches de mes impressions représentées dans mes propres poésies bucoliques, m'ont amené à broder quelques quatrains en les intercalant aux siens.
Je remercie vivement SYBILLA de m'avoir donné son assentiment pour publier cette association de plumes. Pour mémoire, il suffit d'un clic ci-dessous pour lire l'original.
https://www.oasisdesartistes.org/modules/newbbex/viewtopic.php?topic_id=265005&forum=2____________________________________
PAYSAGES !
(Duo SYBILLA et ANDRÉ)
Le flanc de la colline exhale son effluve
Couleur de paradis sous un ciel lumineux,
D'une opacité tendre au tourbillon veineux
De séparés versants offrent un interfluve.
C’est l’heure où les oiseaux dans un ultime envol,
Se soustraient aux regards, s’enfoncent aux ramures
Des grands arbres frileux, dont les brunes parures
Offrent un doux refuge au plaisant rossignol.
En chemin chaque crĂŞte Ă©rige sa muraille
En un cirque puissant... Voile mystérieux
Caressant le regard d'un reflet vaporeux
OĂą la montagne plonge au vertige de faille.
Qu’importent les soucis dans ces discrets moments
Où s’égare le rêve au breuil qui s’assoupit ;
Les yeux clos un instant, je m’octroie un répit,
Et cède au seul bonheur d’amènes sentiments.
L'immensité vit là d'un espace sauvage.
Sous le son cristallin d'un arceau du torrent
Où convulse l'eau fraîche en un flot apparent
Célébrant d'un murmure un si beau paysage.
Sur le gazon menu dans l’humus qui transpire
Ses parfums allégés s’élevant dans l’azur,
La brillance s’infiltre et la clarté l’étire,
Pénétrée d’un rayon marié à l’air pur.
Palpite dans sa cosse au bois verdi de mousse,
Nappé de violine au nimbe étincelant,
Exulte la nature Ă l'aspect accueillant,
S'enrobe de lumière au rai qui éclabousse.
Dans cette Trinité : Amour, Dieu et Nature,
Au lever du soleil tout est un grand miroir ;
Rivage poétique et musique et peinture,
Lorsqu’un seul rouge-gorge a don de m’émouvoir.
Et toute sa splendeur d'une beauté suprême
Presqu'immatérielle, un éclat de tableau
Dessine pour les yeux, un merveilleux cadeau,
Nacre pénétrant l'âme en un profond baptême...
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Citation :
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André LAUGIER)