J'en pleure ... (Duo Kader / Elektra)

La terre glisse dans une galaxie parfaite
Ou le pain tombe du ciel
Le vin coule dans des rivières sous ses pieds
Les fleurs poussent tous les jours
Car tous les jours c'est le printemps
Les hommes s'aiment partout
Car partout c'est le jour de l'an
La terre glisse dans un couloir heureux
Sous un autre ciel
Celui ou les étoiles s'allument au désir de l'œil
La lune, il y a en a beaucoup
Chacun a la sienne
Tout le monde est heureux sous le même soleil
J'en pleure...

Les collines embrassent les cieux d'enchantement
Les étoiles frôlent les fleurs qui dansent sous la brise
Écoutant mille mélodies de fraternelles promesses
Tout est lumière point de tanière
Car tout le monde n'a plus peur
toute la vie est douceur
j'en pleure …

Le vent berce les dunes
Creusant dans le sable des puits de foi
Déversant des rivières d'amour
Au pied de tous les monts
Car tous les monts sont des toits divins
Irrigant les champs de l'amitié
Au fond de tous les cœurs
Car tous les cœurs battent pour le bien de tous
J'en pleure...

Les gens chantent l'hymne de la paix éternelle
S'offrent les délices de l'amitié et l'amour, généreux
Comme les feuilles du printemps qui rafraichissent nos nuits
Aux douces caresses de l'éther
Belles sont nos journées bercées quand nous faisons le grand adieu
À l'hiver des temps pour enfin jouir de bon vieux temps,
Celui de l'innocence
J'en pleure …

Les doigts des mains se nouent
Se croisent autour d'un seul creux précieux
Les bras s'étendent loin dans l'horizon
Car il existe surement un ami qui vous attend là bas
Les yeux versent des gouttes de larmes onéreuses
Sur la joue franche d'un autre cœur triste
Les rires tremblent le silence nocturne
Les âmes de tous les humains paisibles
Dansent dans l'euphorie des joies
Dans ce royaume féerique ou l'amour de l'autre est celle de soi
J'en pleure …

Douces lumières projettent ses rayons dorés sur le royaume fantastique
Qui chatouillent les collines prospères avec amour liturgique,
Sous les pas en cadence des peuples amis qui se saluent affectueux
Sans rancunes, sans lacunes
Ils marchent mains dans la main pour créer la panoplie du grand espoir,
Un édifice de gloire
Avec les fragments de leurs cœurs devenus des perles scintillantes
En ces temps gracieux
Qui annoncent l’apogée de la paix universelle
J’en pleure …

Lumière céleste projetée tel un brave mystère
La douceur des rayons filtre entre les perles de la pluie
Caressant toutes les tètes sur cette contrée gaie
Car toutes les tètes ne sont qu'un seul toit pour un seul cœur
Le blé pousse broyé dans les ventres satisfaits
Le fruit se cueille mur et sucré dans les bouches gourmandes
Car la bouche de l'un embrasse pour toutes les autres
Sur cette plaine joviale aux airs cléments
Ou l'homme plante la tendresse, moisson du grand bonheur
J'en pleure …

Riches, heureux et glorieux, assis au bord des rivières inépuisables
De lait et de miel
Les hommes n’ont guère besoin de chercher ni de chasser pour manger
Il suffit de penser à n’importe quel délice, et comme des rois
Ils sont promptement servis
Chaque goût porte en lui saveur éternelle,
Chaque odeur porte effluve exceptionnelle
Les sourires se partagent avec une grande générosité,
Et les regards se perdent dans la beauté immortelle
Sur des dunes finement dorées à la gaieté éternelle
Où un seul souverain les protège
Notre grand Seigneur à tous sur son magnifique trône
Au summum des cieux
Dont la céleste clémence les inonde de jubilation magistrale
J’en pleure …

KADER-AYA

----------------
@ textes protégés