Le coeur du poète, continue à battre dans tous nos coeurs...
Sur l'aube funèbre,
À l'orée du mystère,
À l'appel de la terre,
Sans lendemain.
Sans avoir dit
Ni Dieu, ni Père,
Pas même une prière...
Si ce n'est celle,
D'un chant d'amour.
Doucement s'y retourner,
Comme pour aller s'y coucher,
Dans cette terre
Au dernier souffle.
Sur la tombe
Quelques fleurs,
En vers choisis
Parmi les pleurs.
Dans le trou,
Juste la chair,
Mais au dessus le coeur poète,
Battant dans tous nos coeurs,
Bercé par quelques Vers.
Serge Mîelly 18 Février 2016