J'attends, j'attends un peu que la foule s'éloigne,
Car comme l'orphelin cherchant un réconfort,
Les poètes sont là , par amitié, témoignent
De leur attachement à l'homme, au mentor.
Chacun de tes écrits était notre conscience
Révélant l'infamie, l'injustice ou l'honneur
Et puis de temps en temps tu nous ouvrais ton cœur,
Pour nous parler d'amour, discrètes confidences.
Tu as quitté la vie, pour une autre, lointaine.
Nous sommes affligés. Je suis abasourdie,
Prise en flagrant délit pour surmonter ma peine.
Honoré, ce prénom reflétait ton image,
Tu avais cher ami la sagesse de l'âge
Qui pourrait t'oublier? Nous sommes tous ici