Humble poète au luth à cordes pincées
Ton rebec est en pleurs ainsi que tes tercets.
Si vite parti sans nous dire a Dieu
Vers le paradis du puissant miséricordieux
Tu es parti si vite, poète de Grarem.
Ton nom porté sur nos têtes comme des diadèmes
Pour les gens qui t'ont connu et aimé
Tu es le poète qui ne meurt jamais.
L'oasis, sa page rose devenue terne
Elle est en deuil son drapeau est en berne
Le luth est sans cordes, il n'est plus entendu.
Mila te pleure et les mains vers Dieu tendues.
Toi qui a vécu en poète troubadour
Pour tes biens aimés, tu es un martyr d’amour.
Repose en paix mon cher maître de prosodie.
Que Dieu, le tout-puissant te rende au paradis
Ziriab (Douadi) le 03/01/2022